La godille et le balayage sont deux choses distincte.
Toutes les passes larges sont balayées, on peut le faire à tous les procédés, la godille ne se pratique qu'au TIG. Ce qui est parfois proscrit c'est la passe large, parce que premièrement ça engendre un bain de fusion plus volumineux dont la cristallisation est plus grossière que lorsqu'on soude en passes étroites et deuxièmement, les passes étroites engendre plus d’interpénétrations des passes ce qui affine le grain de ces zones par effet de revenu. En général les aciers les plus sensibles à le trempes sont soudés exclusivement en passes étroites, les anglophones parlent de "stringers".
La godille est une technique de soudage au TIG où on soude avec la buse en appuis et on la fait rouler pour imprimer l'avance et le balayage, les anglophones disent : "walking the cup" (faire marcher la buse). Cette technique est populaire car elle donne de très beaux aspects car elle permet de garder une longueur d'arc extrêmement courte et constante, le balayage étant imprimé par la buse la forme des stries, si c'est bien réalisé, sont extrêmement régulières, cette technique évite également au soudeur de se "cramer les pattes". Elle a l’inconvénient de marquer légèrement la soudure d'un Z continu qui correspond au déplacement de la buse, il faut également pas mal de place pour pouvoir la mettre en œuvre, donc pas toujours réalisable en position. Même si une main bien entrainée peut maintenir une vitesse d'avance acceptable, il est toujours possible de souder plus vite à main levée. Cette technique est très employée dans la tuyauterie alimentaire et pharma sans métal, et la tuyauterie en général, mais surtout les inox car c'est un peu plus facile à mettre en oeuvre que sur les aciers.
Après d'où ça vient et qui l'a inventée, aucune idée...