[QUOTE]"C'est la la réaction immédiate, presque instinctive du soudeur à une sollicitation infime du magma.
C'est une harmonie parfaite entre l'esprit et la main.
Il faut pour y parvenir, des années, une vie ."
La vache c'est beau, tu as mangé de la muse au petit déj? Ce n'est pas ironique .....Ce qui me laisse rêveur c'est le système des simulateurs qui commencent à arriver dans les formations, un arc allumé c'est tout de même un stress, et tout ne se passe pas forcément comme prévu, et il n'y a pas que la soudure , il y a aussi la gestion des déformations , répartition, ordre des soudures, répartition des passes, et sens du soudage , par exemple un gousset soudé en partant de la pointe vers le fond d'angle déformera beaucoup moins que l'inverse, et du coup il faut un bon coup de poignet pour gérer des gestes un peu antinaturels , et encore moi un peu ambidextre en MMA des fois je trouve plus cool de changer de main
J'ai sué sang et eau pour te sortir ça, je le f'rais pas tous les jours !
J'ai un participé à la définition du premier simulateur de soudage (afpa 2004), qui a été suivi, imité, par bon nombre (Lincoln, Fronius...)
Voilà ce que proposait la technologie de l'époque, et la configuration du premier modèle en service (afpa/cs wave) vers 2007 :
2 procédés, Arc et semi-auto
4 paramètres à suivre parfaitement, la vitesse d'avance, les angles (latéraux et longitudinaux), le stick-out (ou la longueur d'arc pour le 111), la rectitude
3 niveaux de difficulté
Toutes les positions sauf le plafond
Sur tôle, mais pas sur tube
Pas d'interaction entre le bain de fusion et le soudeur, il faut suivre les consignes de la machine
Pas de réglage des paramètres de soudage
En incluant le simulateur dans la progression en formation, il s'est montré efficace pour le soudeur débutant par le respect et l'attention porté sur les 4 paramètres fondamentaux.
Il perdait beaucoup dès qu'on attaquait le soudage en position, car pas d'interactivité avec le bain de fusion. Encore moins le bruit et la fureur !
Il ne s'agissait pas de remplacer l'apprentissage en cabine (quoique certains y ont pensé !), mais à l'accélérer.
Un intérêt du simulateur est l'évaluation des capacité chez un candidat soudeur. Car rapidement et en toute sécurité, chez quelqu'un qui n'a jamais soudé, il permet de détecter les problèmes de vue, de tremblements, de coordination ...
Très intéressant aussi en terme d'image, façon technologie du troisième millénaire
Mais à plus de 30000 euro/pièce, le retour sur investissement est loin d'être assuré, comparé à l'achat de postes à souder.
Il s'agissait beaucoup de réduire le coût de la formation, et ça s'est avéré un échec.
Les concurrents ont ajouté quelques babioles ludiques, comme l'environnement virtuel, qui n'ont rien ajouté à la qualité ou à la rapidité d'apprentissage.
Cordialement