Bonjour,
La conclusion de l'un des articles est :
L'opération de soudage peut introduire de nombreuses imperfections qui, si elles ne sont pas maîtrisées, réduisent drastiquement la résistance en service et augmentent la dispersion des durées de vie en service des assemblages soumis à la fatigue.
Si les défauts plans, tels que fissures ou manques de pénétration sont éliminés, les sites d'amorçage se situent alors en pied de cordon, dont la géométrie doit être contrôlée voire optimisée.
Améliorer la qualité des soudures vis-à-vis de la fatigue revient donc à augmenter le rayon de raccordement et à diminuer l'angle de raccordement au pied du cordon tout en garantissant une faible dispersion de leurs niveaux qu'il convient de mesurer statistiquement.
Une telle amélioration passe soit par un contrôle de fabrication qui garantit la qualité, c'est-à-dire le niveau admissible des imperfections induites par le soudage, soit par l'optimisation et la maîtrise des conditions et de la stratégie de soudage pour lesquelles la modélisation numérique permet d'évaluer rapidement les niveaux optimisés des paramètres de fabrication.
La meilleure des parades pour se faire est d'optimiser le procédé de soudage utilisé, la position de soudage, la répartition des passes et d'assurer des fusions TIG de parachèvement des pieds de cordon sur certains matériaux et certains cordons de soudure très sollicités en fatigue pour améliorer l'angle et augmenter le rayon.
C'est une stratégie que les entreprises spécialisées dans ce type de pièce mettent en oeuvre régulièrement sans parler du surfacage de la surépaisseur sur les soudures bout à bout.
Cordialement,