Bonjour,
j'ai joint des photos montrant des soudures que je désirerais améliorer au moins pour le plaisir de mieux maitriser.
suivant les conditions et surtout sur tole fine la soudure s'étend comme un étamage
dans un assemblage tole épaisse et fine il est déja moins évident de réussir un adoucissement du cordon et des vagues apparaisent.
il me semble que par la suite si on veut récupérer en chauffant à toute les allures de chauffe le résultat n'est jamais là..??
en essais...je n'ai pas réussi non plus sur un tube E=2mm à étaler en surface l'impact d'une ancienne soudure en forme de goutte, soit flamme insuffisamment chaude soit ébulition et éclatement..??
sur du cuivre cela est bcp plus facile, sur de l'acier plus épais je n'arrive pas a avoir le bord pénétrant et en émourant sur la surface..??
je suis sur une buse de 100
A = soit 2,5 3 ou 5
O= soit à 0,8 ou 1 ou 1,5
flamme assez longue non sifflante 1 dard Oxygène ou dard + flamme Oxydante différente longueur
soudage à plat
baguette laiton enrobé diam2 tous métaux sauf inox alu
a votre connaissance peut on trouver auprés d'anciens soudeurs ou autre.. formation 1 ou 2 journées région PACA
merci d'avance pour tout conseil..sachant que rien ne vaudra l'exemple dans la pratique..!!
cordialement
Bonsoir,
Vous seriez gentil de bien vouloir vous présenter à la communauté SVP
Présentations des membres du site
Cordialement,
Bonjour, je pense que tu trouveras déjà pas mal de réponses à tes questions ici: http://le-chaudronnier.pagesperso-orange.fr/le%E7ons%20de%20technologie/le%20soudage%20OA/soudage%20oa%20rempli%20PDF.pdf
Bonjour Zzorcco,
Tu as beaucoup de chance: avec des soudures aussi moches, tu ne peux que t'améliorer!:D
Avant de déposer ta goutte de brasure il faut que la tôle soit rouge sombre, à ce moment, ta goutte va s'étaler joliment et ne pas rester en boule. Plus loin, tout se passe comme si la brasure suivait la direction de la zone à la bonne température: en présence d'un pâté, tu chauffes devant celui-ci, dans la direction souhaitée, et tout va soudainement se répartir... Tu verras, c'est magique!:rolleyes: Il faut seulement, comme pour les autres procédés de soudage, apprendre à gérer les assemblages qui ne "prennent" pas la chaleur de façon homogène: épaisseurs hétérogènes ou extrémité contre plein.
Bon entraînement et baux progrès!:cool:
Cordialement
merci pour le lien...malgré ça il faut pratiquer et voir si possible..!!
mais ça c'est bien arrangé depuis avec de l'entrainement
cordialement
j'ai tout compris à la longue...maitriser la flamme pour chaque cas et assemblages différents..surveiller la couleur du métal...déposer..suivant résultat modifier en + ou - le mélange la pression...bien sur je n'attendrais jamais une Certification ISO.XXXX...LoL..!! mais je suis content de mon résultat pas de fuite et solidité, pot monté et peint depuis..!!
merci bien pour l'encouragement
Bonjour
Pour ce type d'assemblage (soudobrasage) le procédé est intéressant soit pour les assemblages de métaux différents, soit les pièces fines pour éviter de les dégrader, soit sur des pièces d'épaisseur très différentes et donc difficiles à souder sans une préparation compliqué et inesthétique, soit sur l'acier galvanisé pour ne pas dégrader la galvanisation.
Autre avantage on consomme moitié moins de gaz que pour une soudure autogène mais le métal d'apport est plus dispendieux.
Pour l'acier noir on peut chauffer au rouge même si ce n'est pas indispensable. La méthode est la même que pour de la soudure autogène à la flamme si ce n'est que la pièce ne fond pas mais la gestuelle est semblable (bain de fusion permanent avance et dépôt de matière avec la régularité du métronome).
La position de la flamme sur la pièce est similaire à la soudure autogène (chauffe d'un point précis et pas de l'ensemble comme pour la brasure). Débit d'acétylène 50l/mm à plat.
Pour l'acier galvanisé on ne chauffe pas à rouge sinon on détruit la couche de zinc (la dégradation commence même avant: on voit des traces blanchâtres sur la pièce si l'on dégrade le zinc et il se dégage une fumée nauséabonde à ne pas trop respirer).
La méthode est donc adapter pour limiter la chauffe.
Débit d'acétylène 40l/mm à plat.
On chauffe donc légèrement quant on sent que c'est assez chaud (c'est uniquement au pifomètre car il n'y a aucun indice) on pose la baguette sur la pièce et sous la flamme pour mettre une goutte.
Si c'est assez chaud après avoir posé la goutte on lève la baguette, on travaille éventuellement la goutte pour l'étaler convenablement puis on lève la flamme le métal d'apport doit se solidifier.
Si la baguette ne fond pas on enlève la baguette et on continu de chauffer puis ont refait une tentative.
Après avoir fait le 1er dépôt on remet la flamme sur la fin du dépôt et le métal de la pièce se situant après on chauffe de nouveau, on refond la fin du 1er dépôt et on pose la baguette dedans pour poser une nouvelle goutte juste derrière, on enlève la baguette, on travaille éventuellement pour le mouillage et on relève la flamme.
On avance ainsi par goute successive.
Le résultat doit ressembler à une soudure autogène (même aspect de vaguelettes des dépôts successifs).
Retravailler une soudobrasure déjà réalisée donne un résultat toujours assez laid car le laiton en fusion est assez fluide et s'étale n'importe comment si l'on ne le contrôle pas en permanence (il faut chauffer juste ce qu'il faut).
Bien fait le résultat est étanche, assez esthétique si l'on est pas choqué par la différence de couleur avec la pièce de base et très solide (technique utilisé en plomberie sur les réseaux en acier galvanisé des grosses installations).
Privilégier l'usage des baguettes enrobées de décapant, elles sont beaucoup plus pratique que les baguettes avec décapant séparé.
Bonne journée.