Envoyé par Frederic Thiollier
Comme l'a écrit Dominique, le soudage en position est du soudage qui n'est pas à plat.
Vous utilisez un fil de 0,8 mm, pour du 4 mm d'épaisseur vous devriez être en spray arc et seriez alors plus à l'aise avec un argon + 12% de CO2 (Mison 12 chez Linde, groupe M20) qu'un 18% de CO2.
Mais comme vous n'avez pas le choix, vous pouvez peut être essayer un fil de 10/10° et de rester en court circuit, ainsi vous ne perdrez pas trop en vitesse de soudage et aurez de beaux cordons.
Vous pouvez rester en fil de diamètre 8/10°, mais le risque est alors de se trouver en globulaire et d'avoir de la projection et des soufflures, mais peut être est ce tolérable dans votre fabrication?
Merci pour votre réponse.
Comme je l'ai mentionné dans mon message précédent, j'en suis aux pièces d'exercice et, n'étant pas encore expérimenté, je dois encore découvrir des spécifités telles que le passage d'un mode à un autre. Sur ce point je dois relire divers articles techniques et également me pencher sur les spécification de mon poste à souder.
Pour le gaz il m'est difficile de changer, au plus je pourrais demander à faire un essai comparatif chez quelqu'un qui dispose d'autres mélanges. Pour le diamètre du fil, je peux effectivement passer au 0.6 mm ou au 1.0 mm, je dois juste vérifier quelles pièces à changer mais cela n'est pas très onéreux et la mise en place de la bobine du fil est très simple (je n'ai pas encore démonté le liner, d'ailleurs je dois le souffler un de ces jours).
Pour le moment j'ai l'inductance réglée à 7 (par défaut elle est réglée sur 5 et on peut l'ajuster de 0 à 10), je n'ai quasiment pas testé l'influence du réglage de l'inductance (ESAB Caddy Mig C200i).
En ce qui concerne la robotique, vous avez raison. Fondamentalement, les réglages sont les mêmes qu'en manuel, mais comme le robot ne corrige pas, il faut utiliser un couple fil / gaz qui soit le plus polyvalent possible.
Les procédés automatiques requièrent souvent des réglages assez pointus mais une fois que c'est bon et que les conditions sont stables ça peu rouler des heures en automatique, cela dépend évidemment du procédé.
Par contre vu les quantités de gaz consommées, ces utilisateurs peuvent se permettre d'optimiser leurs mélanges avec précision.
Je me souviens de soudage automatisé avec des vitesses de l'ordre de 90 à 180 mètres par minute avec des générateurs HF d'une puissance de plusieurs centaines de kW et une électronique dangereuse car à plusieurs milliers de volts mais très intéressante.
Le soudage laser en continu est encore plus stable et plus propre mais beaucoup plus lent même à 10 kW CW (qui est déjà assez respectable pour un CO[SUB]2[/SUB] même si aujourd'hui on trouve des lasers de soudage deux fois plus puissants, CW signifie Continuous Wave, donc quelque chose comme "faisceau continu", c.à.d. non "switché").