(!)(?) grosse question métallurgique par rapport au plasma sur acier noir. (!)(?)
Couramment je soude du P355 pour appareils à pression (ou équivalent) au plasma (1 passe keyhole + 1 passe déconfinée) sur des épaisseurs de 5 à 8mm. Par contre, je me heurte à des problèmes de résilience. Pour aller à -40°C, je suis obligé de repasser avec un autre procédé (type arc submergé) par dessus la passe keyhole.
des confrères chanfreinent et multiplient les passes, mon patron n'est pas d'accord.
pour éviter d'avoir à utiliser 2 machines, j'ai essayé des variantes avec un fil à 2.5% de Ni, c'est mieux mais encore trop juste à -40°C pour les codes de construction utilisés(15-20 J sur éprouvette 5x10)
j'ai tenté ensuite un fil base Nickel (Ni Cr20 Mn3 Nb) et j'ai demandé des analyses supplémentaires. Les résiliences à -40°c ne sont pas très différentes du fil à 2.5% de Nickel par contre les micrographies révèlent une structure 50% austénite - 50% martensite en racine de la passe keyhole avec une dureté (1 point mesuré) à 420Hv10.
j'ai relancé des essais pour voir avec les fils classiques si j'ai cette même structure en racine (effet du aux éléments chmiques ou simplement au procédé?)
Je veux savoir si je peux échapper à cette structure fragile en racine pour avoir de meilleures résiliences et pour construire prochainement des cylindres pour ammoniac (martensite + contraintes résiduelles + hydrogène !!!!)
ceci pourrait aussi remettre en question le choix du gaz annulaire 95% Ar - 5% H2 choisi initialement pour souder du 8.5 d'épaisseur en bord droit.