Bonjour,
D'accord avec Blondin.
Parmi toutes les solutions empiriques citées plus haut, les meilleures sont les petits ronds inox D6 à D12 placés dans le chanfrein pour les petits diamètres.
Et les petits plats inox placés en cavalier pour les grands diamètres.
On fait sauter ronds ou plats à la meule en avançant.
Avec le problème de la gestion du scotch alu ou papier qui brûle, se décolle...
C'est long et fastidieux, et à chaque fois que l'on utilise la meule, on pollue la chambre et il faut attendre que l'inertage soit correct avant de reprendre la progression de la soudure.
La meilleure solution technique pour le pointage et le soudage reste le mariage des clamps, des chambres (en disques ou à vessies) et d'un moniteur de purge.
Mais toujours avec du scotch alu ou papier.
Il existe de nombreux modèles pour tous diamètres et applications.
L'investissement est conséquent mais il est vite amorti en vitesse, qualité et confort.
Je vois encore trop souvent des tuyauteurs et soudeurs sur chantier et même en atelier, réaliser leurs assemblages à deux (perte de temps, imprécisions), et leurs inertages avec des bouts de carton, des disques à meuler, des chiffons...
Dans ce pays on travaille encore beaucoup avec la b... et le couteau.
Pour la préparation du joint, une tulipe (!) demande un outillage spécifique (chanfreineuse).
Une tulipe à la meule c'est du grand art.
Un chanfrein habituel est suffisant, à partir de 80° pour les petites épaisseurs en allant vers 60° avec l'épaisseur qui augmente.
Le retrait étant très important en inox (ça tire !), il convient de laisser un jour important de 3 mm minimum (après pointage).
Avec un talon de 1 à 2 mm suivant l'épaisseur et le jour.
Pour le pointage la meilleure solution pour limiter le retrait, est de le réaliser des points pénétrants (des petits cordons de 15 à 30 mm) directement en fond de chanfrein.
Faciles à réaliser avec l'outillage décrit plus haut.
Cordialement,