Entièrement d'accord coté ISO 9001, c'est la garantie de refaire la même chose à chaque série, mais pour le moindre coût, donc le plus mer..que possible ! d’où les garanties 2 ans qui dure 2ans et demi…
La 15085 exige une qualité et une maitrise du métier soudage. Il n’y a pas de place pour les bricoleurs, des vies sont en jeu.
La question principale est, voulez vous travailler et souder pour le domaine ferroviaire ?
Si oui, vous n'aurez pas le choix, il faudra vous certifier EN15085-2.
Aujourd'hui, la France à un retard certain en entreprises certifiés, environs dix fois moins qu'en Allemagne... Tans que la SNCF est à la barre, les entreprises françaises continueront à fournir prioritairement les constructeurs. Mais cela ne durera plus très longtemps, les "non certifié" seront écartés des marchés.
L'autre question non moins délicate, sera de définir le niveau de certification !
Le moins coûteux étant le classe 3, qui vous limitera aux rares pièces en CPD (ex classe 3 NFF) et présentera un intérêt, principalement pour une petite chaudronnerie, proche d'un centre de maintenance SNCF, qui pourra travailler en direct sur des petite séries.
Le classe 2 étant intermédiaire coté coût et concernera la majorité des pièces (pas de contrôle volumétrique).
Le classe 1 vous permettra de tout faire, de la pièce de bogie à la structure de caisse.
La partie vraiment contraignante concernera le contrôle des classes CPA, CPB et CPC1 par un contrôleur COFREN de niveau 2 (EN473). Si ce type de pièce n'est fabriqué que rarement, il pourra être judicieux de sous-traiter le contrôle.
Concernant l'IWT ou EWT, vous avez la possibilité de faire appel à un coordonateur extérieur, mais cela doit être contractualisé en volume d'heures et risque d'être autrement plus contraignent et onéreux que de recruter ou former un technologue en soudage.
Pour une entreprise ISO9001, ce sont des formalisations complémentaire, demander et associer aux pièces des certificats matière, associer les DMOS à un QMOS (pour les classes supérieur à CPD), formaliser les contrôles visuels, intégrer le technologue dans la revue de contrat,...
C'est bien souvent le bon sens, qui peut éviter occasionnellement des surprises à certains commerciaux, qui acceptent des marchés, sans être certain de la capacité de son entreprise à les réaliser.
Plus vous attendrez, plus vous aurez de mal à intégrer le coût de la certification dans vos pièces.
Contactez l’institut de soudure (Certification ferroviaire NF EN 15 085) ou l’apave (CERTIFER - Agence de certification ferroviaire - ISA - NoBo - Certifer - Anzin) pour avoir une idée de ce qui vous attendra réellement coté investissement.
(pour info, la ST374E n'existe plus, elle a été remplacée par la STMU001, qui est un mixage de la spécification technique 374 et de la NFF01-810 abrogée depuis plus d'un an)