Bonjour,
Il me semble en effet que le seul soucis soit la fissuration à froid.
Nous n'avons pas d'autres éléments pour cerner les autres problèmes.
Rappelons que la fissuration à froid résulte de la combinaison de : présence de structure de trempe, hydrogène en solution et contrainte de refroidissement. L'H2 s'élimine avec une bonne préparation des pièces et du métal d'apport ainsi qu'avec un bon choix de métal d'apport. Pour la microstructure finale en ZAT (là où est le danger), elle dépend de la vitesse de refroidissement.
Il faut donc dans un premier lieu définir la vitesse max de refroidissement avec les courbes TRC ou directement TRCS (que vous trouverez à l'école : Yutz, Nantes ou Nîme, en fonction).
Ces courbes TRCS nous donnent la puissance spécifique de soudage minimum (Ps = U.I/Vs) en fonction de l'épaisseur et du procédé. Si cette puissance n'est pas atteignable, il faut préchauffer.
Dusweld a déterminé 210°C, il faut donc vérifier que vos paramètres et procédé ne donne pas une Ps trop élevée et soit cohérente avec ces 210°C. (j'imagine que cette température prend en compte la pluspart des procédés avec des vitesses de soudage "normales") mais de part le gaz utilisé, je pense que vous souderez en MAG.
rappel : gorge mini= épaisseur de tôle la plus mince +10%, pas de parachèvement nécéssaire dans vote cas. Attention aux déformations, prévoir une mise en toit pour limiter les contraintes.
En espérant avoir qq peu illustré l'info très complète de Dominique, je vous souhaite bonne chance et surtout de très bonnes fêtes de fin d'année.
Arnaud