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Championnat de France des soudeurs organisé par Randstad. Un Brestois sur le podium

Publié: le 04/04/2013 à 10:07 Par: Dominique ADMIN
À l'occasion du championnat de France des soudeurs organisé par Randstad, Brest a un nouveau vainqueur. Christophe Le Bec, passionné par son métier, est arrivé premier sur l'étrange machine de simulation virtuelle.


C'était un des derniers candidats à enfiler la cagoule de simulation virtuelle du poste à soudure version 3D : Christophe Le Bec est arrivé, hier, en tête du classement du championnat de France de soudure à Brest.
Sa performance : une soudure TIG (procédé de soudage à l'arc avec une électrode non fusible), analysée comme la meilleure par le simulateur virtuel. Plus tôt dans la journée, Fabien Le Roux, en BTS au Lycée Vauban, et Thomas Provost se sont, eux aussi, illustrés à l'agence Randstad, où se déroulait le championnat, en catégories « semi-automatique » et « arc électrode ». Premier surpris à voir figurer son nom en tête de liste, le soudeur explique sa passion pour ce noble métier, un peu à l'abandon.

Une reconversion professionnelle

Devenu champion hier, Christophe Le Bec n'est que depuis peu dans le métier. Il a commencé à exercer le 10 avril 2012, en changeant complètement de voie. « J'ai suivi une formation de sept mois à l'Afpa, avec mon excellent formateur, Pierrick Guihal. C'était une envie qui me travaillait depuis longtemps ». Quand on sait dompter le poste à souder et qu'on a des connaissances en chaudronnerie, « on peut tout faire, dans la déco comme dans l'utile ». Un peu poète, le soudeur voit en son métier et sa passion une représentation de la sensualité : « C'est un métier où on s'applique, où on travaille le métal en fonction de sa nature, où on varie la température. On est toujours attentif, il ne faut pas faire d'erreurs ».

Un métier méconnu

Peu valorisé, le métier de soudeur ? « Non, en réalité, le métier de soudeur n'est pas dévalorisé. Il est simplement méconnu du public. On connaît des tas d'autres métiers de l'industrie, mais pas celui-là. Et pourtant, c'est moins difficile qu'il n'y paraît, si on est bien organisé et régulier ». Ce métier manuel requiert des qualifications et de la maîtrise : constance, précision et connaissance des matériaux sont les maîtres mots d'un art qui sert à bien des choses. « En ce moment, je construis un peu de tout, en fonction de la demande du client, à la société Morico. Ça peut aller de la benne à déchets à des pièces pour l'électroménager ».

Des postes à pourvoir

Pour la suite, de belles perspectives s'ouvrent au soudeur. « On vient de me proposer, mais ce n'est pas encore officiel, un poste en Afrique. J'aime voyager et connaître de nouvelles techniques de soudure. Mon rêve, c'est d'arriver en Australie, territoire de l'or, toujours dans la soudure. Un jour, j'irai là-bas ! ». Rappelons que, malgré la crise de l'emploi, il manque actuellement près de 3.000 soudeurs en France pour répondre à la demande.

Source de l'information :
http://brest.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/championnat-la-soudure-c-est-la-sensualite-03-04-2013-2057005.php#go_reactions
Par: Dominique ADMIN

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