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Ces postes qualifiés de soudeurs ne sont pas délocalisables

Publié: le 11/10/2014 à 08:21 Par: Dominique ADMIN
Pour coller aux besoins de l’industrie, Pôle emploi et ses partenaires ont décidé de mettre l’accent sur la formation qualifiante. En soudure notamment.

Pour eux, la dernière ligne droite est au bout du fer à souder. En formation depuis le mois de juin dernier, 12 demandeurs d'emploi (dont 3 femmes) de l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay passaient hier leur examen final.



C'est dans un entrepôt vide du 110, rue des Papillons, qu'ils ont passé les 5 derniers mois à apprendre aux côtés de 6 professionnels du monde de la métallurgie les bases de leur futur métier de soudeur.
600 heures de formation au total, qui sonnent déjà pour certains des stagiaires comme une promesse d'emploi immédiate. « Quatre ont eu des promesses d'embauche fermes et les autres ont déjà des pistes d'emploi, comme intérimaire », assure, en tout cas, l'organisme de formation IFCA (Ingénierie formations conseils associés), qui a quitté son siège de Châteauroux pour venir assurer la formation à la soudure, sur place, à Romorantin. « Nous, on délocalise en France », résume Anna Le Pierres, la gérante de l'organisme qui a été jusqu'à délocaliser son plateau technique pour l'installer au plus près des demandeurs d'emploi.
Inédite sur le territoire, cette action de formation ciblée a été initiée par Pôle emploi, la Maison de l'emploi, la Mission locale, Cap emploi, ainsi que la région Centre en 2011. A l'origine, un constat simple : « Les entreprises exprimaient leur difficulté à recruter des ouvriers qualifiés », explique Sylvie Albert, la responsable d'équipe « Industrie » de Pôle emploi, de la généalogie de cet accent mis sur la soudure, et bientôt, le métier d'opérateur régleur (lire ci-dessous).
Une nécessité qu'a d'ailleurs chiffrée la Maison de l'emploi dans une étude réalisée auprès des industries du territoire. « Dans les 10 ans, les entreprises perdront la moitié de leurs salariés », a vite fait le calcul Gaëlle Corfec, chargée d'entreprise à la Maison de l'emploi de Romorantin. « Il faut que les jeunes prennent conscience qu'il y a un réel potentiel dans l'industrie », insistent les porteuses de ces formations initiées pour répondre aux besoins de la cinquantaine d'entreprises métallurgiques installées sur l'arrondissement de Romorantin. L'emploi est bien là, assure Sylvie Albert. Et « ces postes qualifiés ne sont pas délocalisables ».

Laurence Texier

Source : http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2014/10/10/Ces-postes-qualifies-ne-sont-pas-delocalisables-2076449
Par: Dominique ADMIN

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