Bonjour,
Vous n'êtes pas sans savoir que l'hydrogène mono-atomique est très soluble dans le métal en fusion.
D'où l'importance primordiale de l'obtention de taux d'hydrogène très bas des produits d'apport type électrodes et flux de soudage et du séchage ou étuvage systématique des produits d'apport hygroscopiques (flux solide, enrobage d'électrodes)
Le post-chauffage a pour principal but de réduire la vitesse de refroidissement de l'assemblage soudé et d'éliminer cet hydrogène diffusible susceptible d'être présent dans le joint soudé afin de limiter le risque de rupture à froid.
Ce post-chauffage est souvent appliqué pour les procédés de soudage avec enrobage et laitier basique (111, 121, 125, 136).
Les températures de post-chauffage varient de 150°C à 300°C pendant 1 à 4 heures selon le matériau et la nuance soudée.
Si vous avez respecté un apport de chaleur de moins de 2 kj / mm comme le précise dusweld1 (je préconise pour ma part un maxi de 3 kJ/mm) et si la micrographie de la zone thermiquement affectée de votre QMOS ne présente pas de structure martensitique ou de structure grossière due à un grossissement exagérée du grain ou des ségrégations de composants fragiles, je vous recommande d'opter, si cela est possible en fabrication, pour un traitement thermique de détensionnement (pour info 580°C pendant 2 heures) après soudage fortement recommandée pour ces épaisseurs sachant que vous perdrez un peu des caractéristiques mécaniques de vos tractions (de 10 à 20%).
En espérant vous être utile.
Salutations très cordiales.