vous avez dû apprendre sans doute - depuis que vous-vous interrogiez -, que l'acier inox est en fait ... "hyper oxydable", mais je ne résiste pas à l'envie de l'écrire! (Ô, dialectique de la nature, quand tu nous tiens!). Ainsi, alors que les oxydes de fer ont une densité significativement moindre que le fer "pur" ds lequel les atomes opèrent des liaisons métalliques, ils vont se détacher de la masse encore non oxydée et permettre ainsi, progressivement, couche après couche, l'oxydation de toute la masse de fer. L'adjonction de chrome et de nickel (dans l'austénitique 304L: 18 % de Cr et +/- 10 % de Ni) ne va pas empêcher l'oxydation, que du contraire, cela va l'accélérer, mais, cette fois, les oxydes de chrome et de nickel formés sont plus compacts et la couche oxydée du métal, y compris les oxydes de fer, adhère encore fermement à la couche sous-jacente de l'alliage encore non-oxydé; il en résulte qu'après oxydation de sa surface, une pièce en inox se voit protégée de son oxydation en profondeur.
cette explication est-elle tout à fait juste?
bonne route