Bonjour
Un bras sur un engin de terrassement (surtout avec du matériel d'une marque réputée) je serai très étonné que ce soit de la fonte.
Le bras la dessus pendent le travail encaisse des séries d'impactes donc la fonte est en principe inappropriée par nature. Sinon ça serait déjà broyé de partout. Déjà qu'il arrive régulièrement que des bras de pelle fissurent (même sur des très gros modèles) alors que c'est de l'acier j'ose même pas imaginer si c'était en fonte.
La pièce présentée doit donc probablement être en acier forgé. C'est donc un acier carbone (ça pourrait être être un acier à haute limite d'élasticité). Mais lequel?
En pratique en réparation de matériel agricole et TP c'est souvent de la réparation sur site on en revient donc aux l'électrodes enrobées à enrobage basique (qui fournissent des propriétés intéressantes: résistance à la traction, bonne résilience et limite d'élasticité élevée). Avantage vous pouvez échapper à l'étuvage en prenant des électrodes sous vide (mais encore faut il réussir à faine un bon très cordon avec une électrode basique).
Du fil fourré sous gaz avec un fourrage basique peut apporter les même propriétés (sauf qu'il faudra étuver la bobine de fil donc d'un point de vue logistique ça se complique).
Dans l'absolu si l'on ne cherche pas la productivité le TIG fera très bien l'affaire .En revanche pour trouver un métal d'apport très performant bon courage. Mais même en utilisant un métal d'apport banal ce sera toujours mieux en matière de résilience et de limite d'élasticité que des électrodes enrobées à 4 sous). Un cordon compacte et bien pénétré au TIG sera toujours mieux qu'un amas d'inclusion ou un collage à la basique.
En tout cas il faudra meuler pour mettre à blanc et ouvrir un gros chanfrein pour resouder toute l'épaisseur en passes successives. Un cordon en surface si beau soit-il ne suffira pas.
La vraie difficulté restera la maitrise des température et de l'énergie de soudage:
Faire un préchauffage sans connaitre la nuance de la pièce de base en dehors de faire au minimum un dégourdissage à 100-150°C on peut difficilement se prononcer.
Difficile de préconiser un traitement thermique après soudage pour les mêmes raisons (sans même parler de sa mise en œuvre).
Ne pas maitriser les énergies de soudage est aussi un gros problème.
Ce qui est dommage parce qu'avec une épaisseur de 20mm voir plus ce ne serait pas vraiment du luxe. Donc puisque le procédé de réparation ne sera pas totalement maitrisé il y aura un réel risque de fissuration. Faire un ressuage à la fin ne serait pas ridicule (en faire un avant avant soudage après le meulage préparatoire serait aussi une bonne précaution pour ne pas resouder une pièce fragilisée).
Attention tout de même l'engin en question est plus ou moins considéré comme un engin de levage en principe ça devrait pas être bricolé n'importe comment (problème juridique si le godet ou tout autre pièce se détache et tombe sur un humain ou le bien d'autrui). Il ne s'agit pas de se foirer sur ce genre de truc.
Bonne journée