Bonjour Mehari,
Je suis lucide, si je suis spécialiste de quelque chose c'est de la difficulté de démarrer la soudure sans expérience ni tuteur (heureusement le site et ses spécialistes m'ont beaucoup aidé). Comme tu as pu le constater souder une caisse est plus difficile que souder de l'acier de serrurier (à cause de l'épaisseur mais pas que. Le zinc et la saloperie qu'ils mettent entre les tôles y est aussi pour quelque chose).
Le principal défaut que j'ai du corriger progressivement était lié à la hantise de percer, je ne faisais pas mes points assez franchement et parfois pas avec un voltage suffisant. D'où des points trop bombés.
D'autre part je ne connais que mon poste (Monogys 185), mes autres connaissances ne sont que théoriques.
J'ai fini depuis un moment tous mes renforts d'attaches (barres de baquets, harnais, extincteurs, roue de secours, cric, croix ...), sablé la caisse (une galère que je ne référerais plus) et peint la caisse à l'époxy. Il faut que je me remette aux cordons pour faire les chandelles en tube carré de 3mm (j'avais commencé au début par la rôtissoire).
Dans les caractéristiques du poste, une seule est imposée par le contexte (tri ou monophasé), les autres choix (synergic ou non, transfo ou inverter, 2 ou 4 galets) sont une question de budget.
ce qui n'a pas pour moi d'importance :
- une intensité maximale et facteur de marche élevés (à l'inverse des soudeurs professionnels).
ce qui est sympa mais dont on peut se passer :
- les fonctions spot et delay (on peut faire en manuel même si c'est moins régulier).
- 4 galets (du moins pour l'acier) les 2 galets chez Gys en tout cas semblent corrects
ce qui est important
- une bonne stabilité de l'arc à bas voltage, le Mig pète beaucoup mais encore plus au démarrage à froid et sur les voltages faibles. Les partisans de l'inverter disent que c'est plus souple et que l'on peut mieux régler (en continu) le voltage. Personnellement, avec mon transfo à 4 niveaux de tension, je m'en sort quand même.
- le choix du diamètre de fil. Personnellement j'ai tout fait en 0.8 pour ne pas avoir à changer de bobine, probablement qu'en 0.6 ç’aurait été parfois plus facile.
ce qui est pour moi encore plus important
- le synergic, sachant que sur une caisse on n'a pas tellement l'occasion de faire des essais sur des pièces martyres.
- la fiabilité du matériel et le SAV. J'ai acheté sur internet mais j'ai angoissé à l'idée de tomber en panne (c'est arrivé à d'autres, en particulier sur un M1), renvoyer 50 kg par la poste me fait flipper. Sur un poste à transfo classique il me semble qu'il y a un peu moins de raisons d'avoir un panne que sur un inverter. L'achat chez un revendeur ou par correspondance doit tenir compte de cette possibilité de panne (pour un smartmig personnellement j'irai acheter le clone chez casto).
Concernant le soudobrasage au Mig, on remplace le fil d'acier par un fil à base de cuivre (Peugeot préconise le CuAl,on en trouve par correspondance, c'est plus cher que l'acier) et l'argon-CO2 par de l'argon.
Lorsqu'on soude le fil de cuivre fond mais pas l'acier d'où l'absence de risque de percer. Après, la solidité par rapport au soudage ? en tout cas c'est recommandé par Peugeot pour ses voitures récentes.
Concernant le volume de la bouteille, c'est fonction de l'importance de ton utilisation. En Mig on consomme moins qu'en Tig (peut être 5m3 de gaz pour 5 kg de fil d'acier), les 2.3m3 reviennent moins cher à l'usage mais de tout façon on est très loin de la consommation des professionnels. Par contre il faut tenir compte de la disponibilité chez les dépositaires (meilleure en 2.3 qu'en 1m3 il me semble).
Content de connaitre quelqu’un qui était chez PTS, je te demanderai des conseils en mécanique :D
cordialement