Bonsoir, à la lecture de votre réponse, j'ai eu envie d'une petite intervention personnelle.
Bien que nous sommes en juin, et que je ne sais pas si votre interlocutrice à poursuivi sa démarche,peut-être d'ajouter au programe que vous avez si bien décrit, quelques éléments plus ciblés, dans le cas de cette personne. Mais que vous ne connaissez pas, pour la simple raison que des différences et aptitudes physiques entre hommes et femmes existent, mais qu'il faut y avoir été confronté, pour le savoir. Si au regard général et légal, la distinction n'est pas autorisée, qu'on ne se trompe pas de débat, surtout! cela n'est certes pas le but de mon intervention, bien au contraire.
J' ai compris avec le temps, et les années que le choix d'une direction, n'est jamais figé, et qu'il évolu en fonction des éléments, de la personne.
C'est deux points de vues différents, auquels je pense,
le premier, je suis moi-même soudeur CAP Mag sur tôle, assorti de qualification fil-fourré.
A ce titre en sortant de l'AFPA de Liévin en 95, j'ai pu exercer effectivement mon métier dans les conditions difficiles et physiques que signifient ce type de procédé de soudage et les qualifs. Bien évidemment, forte de ténacité et de courage, j'ai abattu les cuves sur vireur, et les kilomètres de soudures radio, au même titre que certains de mes collègues et copains. Mais quelques mois plus tard, la santé physique à déclinée sérieusement, et pour ne pas perdre mes acquis, si durement gagnés, et mon passé de tôlier serrurrier, j'ai fini par opter pour plus haut.
Le TIG ne m'était plus physiquement possible, non plus.
J'ai fais la demande auprès de l'afpa pour devenir Technicien en soudage, ainsi je restais dans le milieu que j'aimais. Il va sans dire qu'il a fallu se battre encore bien plus, pour que cela ce fasse, vu le niveau à atteindre, avec le recul j'ai compris pourquoi.
En 97, après de longs mois de remises à niveau, et de formation en TS, je finis par obtenir mon examen et donc me voici technicien en soudage. Et si je vous dis "travail' bureau des méthodes, agent de maîtrise ou simplement technico commercial" et oui, pas de travail pour moi à ces postes de responsable! un poste de formateur m'est proposé, pour l'AFPA, mais sur réussite totale de toutes les épreuves pratiques, alors qu'il était toléré un imparfait, pour les collègues ! ils ont justifiés.
J'ai fini aboutir, ces dernières années, en ouvrant ma petite métallerie, car au fond, je n'ai jamais pu me résigner à vivre sans ma passion.
Le deuxième point de vue, plus nuancé mais réel, c'est celui de l'artisane et employeur que je suis devenu. A ce poste, depuis quelques mois je reçois des CV, d'hommes, de Femmes, peu importe, ils se disent pour 95% des cas "soudeurs", très peu ont des formations de base solide. Mais surtout ce qui me choc le plus, c'est que sur une cinquantaine de CV spontanés, 2 sont de femmes, et que leur formation de soudeur n'a été que de 7 à 8 semaines. Elles n'ont pas non plus d'antécédant métallurgique.
Alors, quand j'ai lu la demande de cette personne, qui s'intérroge sur la difficulté de son choix, j'aurai voulu lui dire, que de toute les façons, à partir du moment ou elle fait une formation de cet ordre, aussi complète que possible ( 7 mois, quand même) elle aura des acquis suffisant et solides pour rebondir sur autre chose au besoin. Elle se donnera toutes les chances d'y arriver.
L'intégration d'une femme soudeur, dans les entreprises n'est pas facile, alors autant éviter de les envoyer latête dans le mur, avec un semblant de savoir " une montante, s'appelle une soudure sapin!..) en 7 semaines! même pas drôle....
Il n'y a pas de poste plus favorable, que d'autres. Moi quand on m'opposai un refus d'emploi sous prétexte que c'était lourd et fatiguant, je répondais d'instinct," parce que c'est normal, que mes collègues masculins, eux aient le droit d'avoir le dos brisé!.."
C'est juste de se connaître et de savoir ses propres limites, un soudeur TIG, par contre à L'AFPA, à l'époque était accepté aussi sous conditions physique, les tuyauteurs. Qu'après avoir fini les trois mois d'SAEE, les plus aptes seulements pOuvaient accéder à la formation sur tube, les autres comme moi, bIen on fini sur les plaques comme on a commencer, mais avec le Mag.
En même temps, en 2006, à la place que j'occupe, c'est encore tous les jours que je crée la surprise dès lors que je lève le casque. Mais le savoir faire et les acquis, l'emportent toujours.
Je ne suis pas un géni en informatique, je n'ai pas trouvé le moyen de répondre à cette personne, mais peut-être que vous oui.
Respect, pour un tel site de partage!
Jackie