Bonsoir jackquark,
Le stage dont tu parles dure 7 mois et débouche sur le titre de "SOUDEUR" délivré par le Ministère du Travail. Il est de niveau V (équivalent du CAP de l'Éducation Nationale défunt il y a une trentaine d'année) et se décline en 2 modules.
1) Souder à plat tous procédés (135, 141, 111)
2) Souder toutes positions, tous procédés (135, 141, 111)
Il ne comporte plus aujourd'hui que de la pratique du soudage, un peu de techno, très peu de lecture de plan. Il n'y a plus de montages.
Il y a beaucoup de travail en soudage mais :
Il faut bouger,
Il faut être patient, car lorsque tu sortiras de formation tu auras besoin de t'aguerrir et donc commencer d'abord par des applications simples et peu rémunérées, souvent en intérim.
Il faut se perfectionner continuellement en soudage, et aussi sur les métiers connexes (chaudronnerie, tuyauteurs, métallier, chauffagiste,...).
La lecture de plan est une compétence précieuse.
Il faut passer par l'intérim, car elle permet de monter graduellement en compétence, donc en confiance, donc en salaire
Il faut soigner autant son savoir-être (relationnel, langage, apparence...) que son savoir-faire.
On te connaitra très vite sur un bassin d'emploi et une bonne réputation est longue à acquérir.
On ne te dira pas souvent que tu es mauvais ou indésirable, mais que tu n'as pas la bonne qualif (souvent en alu) !
Pour en terminer avec ce discours de vieux c.. , il faut savoir que le semi-auto (surtout 135) représente plus de 70% des applications en soudage et que l'on peut se vendre facilement avec un niveau moyen, sur des soudures simples. Idéal en sortant de formation.
Contrairement au 141, 111 et 141/111 qui nécessitent de suite un très bon niveau.
Mais avant tout, il faut être passionné, littéralement hypnotisé par le bain de fusion. 40 ans après avoir allumé ma première baguette, j'en suis toujours là.
Cordialement