C'est plutôt difficile.
On t'objectera aussi qu'un circuit d'eau composé alternativement de tubes cuivres et acier n'est pas à l'abris de phénomènes électrolytiques. Néanmoins, cuivre-acier ça se fait quand même couramment, y compris par les pros.
Oui, c'est du soudo-brasage au laiton ; avec des baguettes de laiton enrobé ce sera plus facile que de tremper le fil de laiton dans le flux toutes les deux secondes...
Le poste ? Un truc qui combure de l'O2 me parait indispensable.
Ce qu'il faut faire est presque indescr_iptible. C'est plutôt un peu fin !
Pourquoi c'est difficile ?
- Fusion du laiton 875 à 890° celcius (du moins mes baguettes),
- Fusion du cuivre 1050°C,
- Dard du chalumeau jusqu'à 3100°C.
Le risque principal c'est donc de percer le cuivre.
Juste après, on risque le contraire en retenant sa main pour ne pas risquer de percer le cuivre.
Dans ce cas on chauffe trop en dessous et le mouillage est insuffisant (fuites).
Autre pb : le cuivre est meilleur conducteur thermique que l'acier.
La chauffe que l'on apporte au cuivre "fuit" dans le tube. Donc ne pas négliger la chauffe du cuivre même si on redoute de percer.
Mon truc à moi ? Je "préchauffe" longuement et l'acier et le cuivre sur 10 ou 15 cm de chaque côté de ma jonction en restant en dessous des rouges. Plusieurs minutes. Lorsque j'en viens à chauffer la zone de jonction elle même, les fuites de chaud sont d'autant plus réduites que les zones périphériques sont plus chaudes, la montée en couleur est alors plus rapide et plus homogène. Poser la baguette de laiton ne prends que trois ou quatre secondes.
Il faut faire des gammes avant de se lancer. C'est indispensable. Quand ça marche, ça fait un très joli résultat.