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Le métier de soudeur selon l'organisme pôle emploi

Publié: le 02/04/2017 à 09:14 Par: Dominique ADMIN
Source : Le metier de soudeur (H/F) - Fusion des sites ANPE et ASSEDIC

Le métier de soudeur (H/F)

Le métier de soudeur ne connaît pas la crise !
La demande des entreprises est perpétuelle.
On estime que près de 3 000 offres d'emplois de soudeur sont proposées chaque année dans des secteurs d'activité divers.
Étant donné la pyramide des âges, la situation ne risque pas de s'inverser dans les années à venir.

Ce métier (Fiche métier H2913) s’exerce dans de très nombreux secteurs industriels tels que l’industrie et le transport naval, l’aéronautique, le transport ferroviaire, l’énergie, l’agroalimentaire, le chimique et pétrochimique, les ouvrages d’art, la maintenance, l’industrie agricole, le bâtiment,…
On trouve un soudeur partout où il est nécessaire de finaliser des assemblages qu’ils soient en acier, en acier inoxydable, en aluminium, en cuivre, en titane, en zirconium, …
On peut trouver le métier de soudeur derrière les appellations de soudeur MAG, de soudeur TIG, d’opérateur régleur de robots de soudage,…

SES ACTIVITÉS


Le métier de soudeur (H/F) consiste à assembler des pièces métalliques soudées, chaudronnées ou de tuyauterie par le processus de la fusion. Il parvient à concevoir, grâce à différentes techniques de soudage, des objets qui peuvent être utilisés dans l'industrie.
Pour ce faire, le soudeur (H/F) est amené à mettre en œuvre différents procédés de souduredont les plus courants sont :



[*]soudage à l’arc avec électrodes enrobées
[*]soudage à l’arc avec fil fourré avec ou sans gaz
[*]soudage automatique
[*]soudage semi automatique (MIG, MAG)
[*]soudage TIG
[*]soudage à commandes numériques sur machine automatique
[*]soudage au chalumeau (autogène)
[*]soudage par points
[*]soudage oxyacétylénique
[*]…


Ce métier s’exerce dans un contexte normatif très strict, qui a conduit la profession à mettre en place de multiples certifications
en fonction des procédés utilisés, des métaux assemblés, types de pièces, des positions de soudage, des types d’assemblage, des secteurs d’intervention (GDF, nucléaire, …),...
Cette personne de finitions commence par étudier le plan d'ensemble du produit à réaliser, afin de repérer la position relative de ses différentes pièces.
Elle prend ensuite connaissance des documents techniques, qui indiquent le procédé à mettre en œuvre (soudage à l'arc électrique, soudage semi-automatique...). Dans le même temps, elle prévoit les déformations du métal qui peuvent survenir, afin de les réduire le plus possible.
Le soudeur (H/F) prépare ensuite son poste de travail : installation et réglage des matériels, mise en place des équipements de protection (gants, masque à verre filtrant...). Puis il exécute les opérations de soudage proprement dites. Il maintient le chalumeau à une bonne distance de la pièce en évaluant la durée correcte d'exposition.
Il nettoie ensuite la soudure, en contrôle la solidité et la polit pour la rendre la plus discrète possible.
Selon les entreprises, il peut également fabriquer les différentes pièces du produit à réaliser. Il utilise alors les techniques de découpe des métaux, déformation (par emboutissage, perçage...).
Le soudeur (H/F) est responsable de l'entretien de son matériel. Avec l'apparition de nouveaux outils, comme le soudage par faisceau laser, la profession évolue vers plus de technicité.


LES CONDITIONS D’EXERCICE DU MÉTIER

Le métier s’exerce en atelier ou sur chantier (sur un bateau en pleine mer, une plate-forme pétrolière, un chantier naval ou sur la ligne de montage d'un nouvel avion...), et peut dans ce deuxième cas nécessiter d’effectuer des grands déplacements et sur de longues périodes.
Quel que soit le lieu d’exercice, c’est un métier qui s’exerce dans des postures souvent inconfortables : debout, au sol ou en hauteur, couché, dans des espaces réduits, confinés. A cela peuvent s’ajouter des environnements sonores bruyants (ateliers), des conditions liées aux intempéries (chantiers en extérieur) ou plus rarement et pour quelques spécialistes, des conditions extrêmes (sous l’eau, en grande hauteur, …). L’exercice de ce métier nécessite donc une excellente condition physique.
En atelier, les horaires sont réguliers, ils peuvent être postés.
Le soudeur (H/F) fait souvent équipe avec d’autres professionnels : chaudronniers, tuyauteurs, mécaniciens, tôliers, serruriers, charpentiers métalliques, …
La connaissance et le respect des règles de sécurité sont une exigence forte de ce métier.
En effet, le soudeur (H/F) doit évaluer les risques en fonction des chantiers, des opérations à réaliser, des produits utilisés...
Son environnement de travail a beaucoup évolué pour répondre aux normes de sécurité et de qualité : procédés non polluants, aspirateurs de fumées, tables de manipulation adaptées.... Si les procédés ont beaucoup évolué depuis le chalumeau, les risques demeurent. Les équipements de protection sont donc obligatoires : gants, combinaison, tablier, masques...
De nombreuses tâches répétitives sont maintenant exécutées par des machines à souder ou des robots.
Le soudeur (H/F) peut travailler à son compte, pour des entreprises qui fabriquent des éléments de charpentes métalliques, des chaudières, de la machinerie lourde, des avions ou des bateaux ainsi que des ateliers de soudage ou d'autres secteurs industriels. Le métier est à la base du développement de bon nombre de PME exportatrices de produits métalliques.

LES COMPÉTENCES ET SAVOIR-FAIRE DU MÉTIER

Le soudeur (H/F) est consciencieux et responsable car de la perfection de sa soudure va dépendre la sécurité de l’ouvrage final : construction d’un avion, d’un bateau ou soudure dans une centrale nucléaire par exemple.
Pour exercer ce métier, il faut connaître les métaux, les gaz, l'électricité et être en mesure de lire des plans parfois en anglais. Outre sa compétence technique, le soudeur (H/F) sait agir avec précision et adresse. Il possède en plus une bonne perception spatiale, une bonne vision etaime manipuler des instruments.

Les professionnels s’accordent à dire qu’il est nécessaire qu’un soudeur débutant ait a minima des connaissances :


[*]des matériaux utilisés et leurs caractéristiques mécaniques (acier, titane, alliage, inox, …)
[*]des normes en vigueur
[*]du fonctionnement des postes de soudage
[*]des règles d’hygiène et de sécurité.


Le soudeur (H/F) doit également savoir lire des documents techniques.
Par ailleurs, la robotisation et l'automatisation gagnent du terrain, notamment dans la production en grande série. Le soudeur (H/F) doit donc être capable d'utiliser des machines complexes, telles que les cellules robotisées de soudage à l'arc ou les machines à souder par faisceau d'électrons...

LES CONDITIONS D’ACCÈS AU MÉTIER

Ce métier est accessible par la voie de la formation initiale, de l’apprentissage et de la formation continue.

Il existe quelques formations professionnelles adaptées à ce métier. Elles préparent aux diplômes ou certifications suivants :


[*]CAP chaudronnier plus mention complémentaire "soudage",
[*]CAP métallier plus mention complémentaire "soudage".


La mention complémentaire se prépare en une année après un CAP ou un Baccalauréat Professionnel.



[*]Bac Pro technicien outilleur ou technicien en chaudronnerie industrielle
[*]TP Soudeur à l'arc électrode enrobée et TIG (tungsten-inert gas)
[*]TP Soudeur à l’arc semi-automatique


Avec l'évolution des techniques, en plus des diplômes, le soudeur (H/F) doit posséder un certificat (ou un agrément) à renouveler tous les ans.

LES PERSPECTIVES D’ÉVOLUTION

Après quelques années de métier, le soudeur (H/F) peut :


[*]évoluer vers les postes de chef d’équipe ou d’atelier,
[*]se spécialiser dans certaines techniques de soudage (procédés, métaux, types d’assemblage…) ou secteurs d’activité (nucléaire, agroalimentaire, automobile…),
[*]se spécialiser dans les techniques de contrôle non destructif (Les Contrôles Non Destructifs (CND) sont un ensemble de méthodes permettant de caractériser l'état d'intégrité de structures ou de matériaux, sans les dégrader et à différents stades de leur cycle de vie),
[*]se recycler dans d’autres métiers du travail des métaux : tuyauteur, chaudronnier, charpentier/monteur en structures métalliques, en construction (navale, aéronautique, automobile, BTP…).


UN MÉTIER TRÈS RECHERCHÉ

Environ 3 000 emplois de soudeur se dégagent chaque année.
La plupart des 50 000 soudeurs français sont salariés. Quelques-uns ont opté pour l'intérim.
Compte tenu de la pyramide des âges du métier, des embauches sont prévisibles à court terme.

Par ailleurs, l'automatisation et le développement d'industries très pointues comme le nucléaire, par exemple, créent des besoins en techniciens qualifiés.
Cette exigence s'ajoute à celle des secteurs traditionnellement demandeurs : bâtiment, automobile, sidérurgie, agroalimentaire, chimie, aéronautique, construction navale et ferroviaire...

A noter que contrairement aux idées reçues c’est un métier qui se féminise de plus en plus. Les femmes sont les bienvenues !

Source : Le metier de soudeur (H/F) - Fusion des sites ANPE et ASSEDIC
Par: Dominique ADMIN

Commentaires (1)

03/06/2017 09:33:36 - dany 62
Srasage! brasage peut être.