Alors puisque dusweld1 m'a signalé mon oublie de retour d'expérience (le REX donc), et bien voici mon bilan personnel.
Jusqu'à maintenant les seules soudures que j'ai réalisé étaient à l'étain et c'était pour des fils électriques, ce qui s'avère bien utile pour un modéliste.
A présent je veux construire mes propres modèles réduits dont le premier que je suis en train de faire possède un chassis entièrement en aluminium.
N'étant pas très chaud pour investir une somme à trois chiffres dans un poste à souder par manque de budget et surtout de place, il me fallait une solution alternative qu'est le Durafix.
Comme outillage, il faut simplement une lampe à souder et des tiges de Durafix avec la brosse inox livrée avec. Ma lampe est un modèle d'entrée de gamme à moins de 9 Euros et utilise des cartouches de gaz entre 30 centimes d'Euros et moins de 3 Euros suivant les marques (Air Liquide ou Campigaz).
En me repassant les vidéos présentes sur Youtube, je comprends alors qu'il faut d'abord nettoyer les surfaces en contact avec la brosse inox avant de chauffer le tout avec notre lampe ou chalumeau pour atteindre une certaine température de chauffe. Et c'est à partir de là que l'on pourra étaler le Durafix.
Si les pièces ne chauffent pas suffisamment, alors la baguette de Durafix se cassera en plusieurs sections.
Le Durafix doit fondre de manière instantanée et avoir un aspect liquide voire même "miroir". Lorsque c'est étalé, on obtient alors une belle brasure offrant une résistance mécanique réellement impressionnante.
Cependant, j'ignore si c'est à mettre sur le compte du soudeur débutant, mais mes brasures sont pour ainsi dire moches car non homogènes. Il faut probablement une bonne période de pratique pour faire une belle brasure en utilisant très peu de Durafix et offrir un aspect régulier.
De plus, le gaz contenu dans les cartouches pour ma lampe à souder n'est pas constante en terme de pression. En introduisant une nouvelle cartouche, la flamme sort à une vitesse trop élevée et il m'est difficile de doser avec précision surtout lorsque j'incline ma lampe sous différentes positions. La flamme bleue peut parfois provoquer des flammes tout court et même s'éteindre tout bêtement. C'est tout simplement nul.
La solution résiderait en l'utilisation d'une autre lampe à souder de marque "Rothenberg". Il se pourrait qu'elle soit plus constante et plus stable que ma lampe à souder bas de gamme. A vérifier.
En guise de conclusion, voici les points positifs et négatifs du Durafix.
Les + :
- outillage peu onéreux
- facilité de mise en ?uvre
- résistance mécanique incroyable sur de l'aluminium
Les - :
- baguettes de Durafix vendues très chères
- avoir une bonne lampe à souder avec une flamme stable et constante
- travailler sur de l'aluminium n'est pas chose aisée. Faire attention lorsque l'on soude 3 pièces ensemble, tacher les maintenir toutes en position sous peine de faire fondre la brasure voisine...
Sur ce dernier point, ma solution est d'immerger les brasures déjà faites dans de l'eau. Ainsi, la brasure ne va pas refondre à cause de la flamme. Mais cela implique quelques contraintes.