Salut à tous !
Je poste car je n’ai pas trouvé de réponse à ma question, et vous me direz sûrement que ce sont deux procédés totalement différents, j’en conviens.
Mais, je m’explique :
Je forge et je fais certaines réalisations de métallier, du coup il m’arrive d’avoir à souder plusieurs types d’épaisseurs (ça peut aller du 1 à 2mm jusqu’au bon gros fer plat de 10mm et plus).
Pour ce qui est des matières en elles-mêmes, il aurait principalement de l’acier doux, mais également certains alliages d’aciers « durs » (du XC75 par exemple), et sur des épaisseurs moindres de l’inox, éventuellement du cuivre.
Par souci de place (et un petit peu de budget aussi) je ne peux pas me permettre d’avoir un TIG + un MIG/MAG + un éventuel chalumeau, sachant que je bricole dans un petit garage (du coup il me faut investir dans quelque chose de plutôt polyvalent) :(
Pour ce qui est de l’électricité j’ai du 230V (prise de courant classique quoi), et bien sûr je me doute ça limite sur la partie épaisseur des matériaux.
Donc j’en arrive au dilemme suivant :
TIG (DC) ou chalumeau ?
Le TIG parce que :
J’aimerais faire des soudures précises et jolies, en particulier pour l’inox.
Et la fonction électrode intégrée dans tout poste TIG permettrait de faire des « secondes passes » dans des cas particuliers pour plus de robustesse.
Pas de fonction découpe plasma intégrée, parce que ça fait méchamment monter les prix (ou baisser la qualité de certains composants pour des prix équivalents), et c’est plus complexe à réparer en cas de pépin.
Par contre vu qu'il n’y a qu’une bouteille, la consommation de gaz doit revenir moins cher qu’avec un chalumeau, non ?
Ou le chalumeau parce que :
Ça permet aussi de faire belles soudures, et là me viennent les interrogations suivantes :
Pour un poste à souder on se fie aux indications telles que le facteur de marche et autres données fournies par le revendeur, mais pour un chalumeau il n’y qu’oxygène + acétylène.
J’en déduis donc qu’en fonction de la torche et des buses utilisées ont peut le « régler » selon ce que l’on a à faire, non ?
Du coup pour les habitués, jusqu’à quelles épaisseurs peut-on aller avec la bonne torche et la bonne buse ?
Outre ces questions, les avantages que je vois au chalumeau sont :
- la question du monophasé/triphasé ne se pose pas
- pas de composants électroniques, donc pas de mauvaises surprises dans quelques temps sur une panne quelconque
- ça fait chalumeau (forcément ^^) pour de la tôlerie, pour cintrer, chauffer un endroit précis, etc.
- ça peut faire oxycoupeur (avec la torche + la buse qui vont bien)
- ça permet de braser (quoi qu’avec un TIG aussi de ce que j’ai vu)
- et à priori on peut même toucher aux alliages d’aluminium (mais ça je n’ai jamais vu faire)
Pour l’entretien un mille-bulles pour chalumeau (histoire d’éviter corps gras + oxygène quoi) pour repérer les fuites (idem pour un TIG du coup).
D’ailleurs un de mes anciens employeurs me disait qu’une bouteille perd toujours un peu, même infimement.
Vous confirmez ?
Si oui garder une bouteille dans un appart (loin de toute source de chaleur bien sûr!), ça craint, non ?
Et pour finir, si on classe les types de soudure par fiabilité et robustesse (en partant de la plus fiable), ont se retrouve dans le cas suivant :
1. MMA
2. TIG
3. MIG/MAG
Mais du coup où se situe le chalumeau ?
Désolé pour ce loooong post, mais je ne suis pas arrivé à faire plus court tout en étant clair à 100 % :)
Merci pour vos futures réponses en tout cas :)
A très vite !
Nico.